Psaumes, chapitre 139
Science infinie de Dieu
Ps 11, 4
L'Éternel est dans son saint temple, L'Éternel a son trône dans les cieux ; Ses yeux regardent, Ses paupières sondent les fils de l'homme.
Ro 11, 33
O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles ! Car
Job 10, 8
Tes mains m'ont formé, elles m'ont créé, Elles m'ont fait tout entier... Et tu me détruirais !
1Ch 28, 9
Et toi, Salomon, mon fils, connais le Dieu de ton père, et sers-le d'un coeur dévoué et d'une âme bien disposée, car l'Éternel sonde tous les coeurs et pénètre tous les desseins et toutes les pensées. Si tu le cherches, il se laissera trouver par toi ; mais si tu l'abandonnes, il te rejettera pour toujours.
Hé 4, 13
Nulle créature n'est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte.
Jé 23, 23
Ne suis-je un Dieu que de près, dit l'Éternel, Et ne suis-je pas aussi un Dieu de loin ?
[1]
Au chef des chantres. De David. Psaume. Éternel ! tu me sondes et tu me connais,
[2]
Tu sais quand je m'assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée ;
[3]
Tu sais quand je marche et quand je me couche, Et tu pénètres toutes mes voies.
[4]
Car la parole n'est pas sur ma langue, Que déjà, ô Éternel ! tu la connais entièrement.
[5]
Tu m'entoures par derrière et par devant, Et tu mets ta main sur moi.
[6]
Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée, Elle est trop élevée pour que je puisse la saisir.
[7]
Où irais-je loin de ton esprit, Et où fuirais-je loin de ta face ?
[8]
Si je monte aux cieux, tu y es ; Si je me couche au séjour des morts, t'y voilà.
[9]
Si je prends les ailes de l'aurore, Et que j'aille habiter à l'extrémité de la mer,
[10]
Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira.
[11]
Si je dis : Au moins les ténèbres me couvriront, La nuit devient lumière autour de moi ;
[12]
Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, La nuit brille comme le jour, Et les ténèbres comme la lumière.
[13]
C'est toi qui as formé mes reins, Qui m'as tissé dans le sein de ma mère.
[14]
Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien.
[15]
Mon corps n'était point caché devant toi, Lorsque j'ai été fait dans un lieu secret, Tissé dans les profondeurs de la terre.
[16]
Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient ; Et sur ton livre étaient tous inscrits Les jours qui m'étaient destinés, Avant qu'aucun d'eux existât.
[17]
Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables ! Que le nombre en est grand !
[18]
Si je les compte, elles sont plus nombreuses que les grains de sable. Je m'éveille, et je suis encore avec toi.
[19]
O Dieu, puisses-tu faire mourir le méchant ! Hommes de sang, éloignez-vous de moi !
[20]
Ils parlent de toi d'une manière criminelle, Ils prennent ton nom pour mentir, eux, tes ennemis !
[21]
Éternel, n'aurais-je pas de la haine pour ceux qui te haïssent, Du dégoût pour ceux qui s'élèvent contre toi ?
[22]
Je les hais d'une parfaite haine ; Ils sont pour moi des ennemis.
[23]
Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées !
[24]
Regarde si je suis sur une mauvaise voie, Et conduis-moi sur la voie de l'éternité !