Ezéchiel, chapitre 19
Complainte sur les princes d'Israël
Jé 22, 10
Ne pleurez point celui qui est mort, Et ne vous lamentez pas sur lui ; Pleurez, pleurez celui qui s'en va, Car il ne reviendra plus, Il ne reverra plus le pays de sa naissance.
2R 23, 30
Ses serviteurs l'emportèrent mort sur un char ; ils l'amenèrent de Meguiddo à Jérusalem, et ils l'enterrèrent dans son sépulcre. Et le peuple du pays prit Joachaz, fils de Josias ; ils l'oignirent, et le firent roi à la place de son père.
2Ch 36, 1
Le peuple du pays prit Joachaz, fils de Josias, et l'établit roi à la place de son père à Jérusalem.
[1]
Et toi, prononce une complainte sur les princes d'Israël,
[2]
et dis : Ta mère, qu'était-ce ? Une lionne. Elle était couchée parmi les lions ; C'est au milieu des lionceaux Qu'elle a élevé ses petits.
[3]
Elle éleva l'un de ses petits, Qui devint un jeune lion, Et qui apprit à déchirer sa proie ; Il dévora des hommes.
[4]
Les nations entendirent parler de lui, Et il fut pris dans leur fosse ; Elles mirent une boucle à ses narines et l'emmenèrent Dans le pays d'Égypte.
[5]
Quand la lionne vit qu'elle attendait en vain, Qu'elle était trompée dans son espérance, Elle prit un autre de ses petits, Et en fit un jeune lion.
[6]
Il marcha parmi les lions, Il devint un jeune lion, Et il apprit à déchirer sa proie ; Il dévora des hommes.
[7]
Il força leurs palais, Et détruisit leurs villes ; Le pays, tout ce qui s'y trouvait, fut ravagé, Au bruit de ses rugissements.
[8]
Contre lui se rangèrent les nations D'alentour, des provinces ; Elles tendirent sur lui leur rets, Et il fut pris dans leur fosse.
[9]
Elles mirent une boucle à ses narines, le placèrent dans une cage, Et l'emmenèrent auprès du roi de Babylone ; Puis elles le conduisirent dans une forteresse, Afin qu'on n'entende plus sa voix sur les montagnes d'Israël.
Es 5, 1
Je chanterai à mon bien-aimé Le cantique de mon bien-aimé sur sa vigne. Mon bien-aimé avait une vigne, Sur un coteau fertile.
Ps 80, 9
Tu avais arraché de l'Égypte une vigne ; Tu as chassé des nations, et tu l'as plantée.
[10]
Ta mère était, comme toi, semblable à une vigne, Plantée près des eaux. Elle était féconde et chargée de branches, A cause de l'abondance des eaux.
[11]
Elle avait de vigoureux rameaux pour des sceptres de souverains ; Par son élévation elle dominait les branches touffues ; Elle attirait les regards par sa hauteur, Et par la multitude de ses rameaux.
[12]
Mais elle a été arrachée avec fureur et jetée par terre ; Le vent d'orient a desséché son fruit ; Ses rameaux vigoureux ont été rompus et desséchés ; Le feu les a dévorés.
[13]
Et maintenant elle est plantée dans le désert, Dans une terre sèche et aride.
[14]
Le feu est sorti de ses branches, Et a dévoré son fruit ; Elle n'a plus de rameau vigoureux Pour un sceptre de souverain. C'est là une complainte, et cela servira de complainte.